L’idée d’un blogue m’est venue en réfléchissant à des projets à accomplir cette année pour l’AÉACUM. Je l’ai donc proposée à notre première rencontre du conseil d’administration (C.A.), le
5 septembre dernier, et les membres ont acquiescé. Il reste désormais à
définir pourquoi on veut un blogue. Que veut-on en faire? Qu’est-ce qu’on
y publie? Qui s’en occupe? Qui peut y publier? À quoi cela va-t-il servir? Mais
où et donc car ni or? Dans le présent texte, je propose quelques-unes de ces grandes
lignes, à savoir les suivantes : le blogue doit être une voix pour les étudiants, une voix pour leurs
représentants et une voix collective pour l’ensemble de la Faculté. Commençons avec des notions générales.
Grosso modo
Tous les étudiantes et étudiants de la Faculté des Arts peuvent contribuer.
Le blogue est géré par le conseil exécutif (C.E.) de l’AÉACUM. Vous pouvez donc
envoyer vos publications à un représentant. Au passage, le C.E. peut proposer
quelques corrections en matière de grammaire et d’orthographe, mais rien de
majeur ; nous ne voulons pas influencer le contenu des publications.
Ceci dit, les sujets traités doivent se rapporter, d’une façon ou d’une
autre, à la vie étudiante, aux arts en général ou à la Faculté (incluant tous les
départements que nous représentons, dont la liste se trouve en bas de cette page avec les adresses courriel des représentants étudiants). Nous voulons être le moins exclusif et le plus
ouvert possible. En même temps, on veut que le blogue reflète les couleurs de
la Faculté (qui est celle des arts), ce qui impose un minimum de cohérence
thématique.
Évidemment, on n’acceptera pas les insultes et les propos diffamatoires.
Par exemple, nous rejetterons un texte qui s’attaque gratuitement à un.e professeur.e.
D’un autre côté, si un tel enjeu émerge (toujours en guise d’exemple), il est
conseillé de l’aborder à l’interne avec vos représentants. On est là pour ça. Et
si cette même situation en vient à justifier une intervention publique, le
dossier peut alors devenir un article du blogue. Vous comprenez l’idée. Il s’agit
de dénoncer dans les limites de ce qui est éthique, sans sauter des étapes et sans
personnaliser les conflits.
Mais comprenez-moi bien : je vous invite FORTEMENT à chiâler. On en a vraiment
besoin à l’Université de Moncton, particulièrement aux Arts (ce sera le sujet d’un
prochain blogue).
Une voix pour les étudiants
Le blogue de l’AÉACUM veut donc VOUS donner une voix. J’ai parlé du besoin
de chiâler, mais on ne se limite pas à cela. Certain.e.s voudront peut-être
faire un retour sur un événement, publier un texte de poésie, émettre une
critique musicale ou cinématographique, publiciser une activité départementale,
sensibiliser le public à un enjeu particulier … Encore une fois, si votre sujet
se rapporte d’une façon quelconque à la vie étudiante dans le cadre des arts et/ou
de la Faculté, vous avez carte verte (feu vert + carte blanche, la pognes-tu?).
Par ailleurs, il me semble que cet espace de publication s’avère
particulièrement utile et pertinent pour le monde des arts. Après tout, nous rassemblons
des journalistes, des auteurs littéraires, des musiciens, des philosophes. L’AÉACUM
regroupe une myriade de gens talentueux qui sont appelés à penser, à créer et à écrire. Qu’on soit dans les domaines des
beaux-arts ou des arts (voir même dans nos facultés sœurs que sont les Sciences
sociales et le Travail social), nous baignons dans un milieu hautement
stimulant sur les plans artistique, culturel et social. Rouvrons les valves ;
que les étudiants se «lâchent lousse»! (intellectuellement parlant, quand même)
Une voix pour vos représentants
Ce n’est pas nécessairement facile pour une association de garder ses
étudiants informés et impliqués dans les dossiers qu’elle brasse durant l’année.
Le lieu privilégié de discussion demeure les rencontres du C.A., organisées à
peu près aux deux semaines (et auxquelles nous vous convions de participer en
grand nombre, s’il-vous-plaît). Or, ces réunions n’intéressent pas tout le
monde et les gens ont souvent autre chose à faire (genre travailler à temps
partiel pendant des études à temps plein pour amortir les coûts déraisonnables et
inacceptables des frais universitaires). Avec le blogue, les membres du C.E. (5
élus de la Faculté) et du C.A. (12 représentants constituant l'ensemble des départements)
peuvent s’adresser publiquement à leurs étudiants. Il s’agit alors de les tenir
à jour et d’inciter leur participation aux activités et aux discussions qui
animent la Faculté des Arts.
Les élus sont invités à communiquer publiquement avec leurs étudiants mais
aussi avec des gens à qui ils doivent faire passer un message. J’accorde ici
une importance particulière (mais non exclusive) à ce que j’ai définit plus
haut comme du «chiâlage». Les représentants ont désormais un espace pour
défendre et promouvoir leurs intérêts collectifs. Qu’on pense simplement aux programmes
menacés de coupures, qui ont des taux d’inscription à la baisse ou qui se
sentent (trop souvent, j’en suis certain) délaissés par l’administration
universitaire en termes de marketing et de campagnes de recrutement. Encore une
fois, je vous invite à vous «lâcher lousse», soit en défendant, soit en
promouvant vos programmes.
Une voix pour la Faculté
Globalement parlant (ou «blogualement» parlant?), le blogue de l’AÉACUM veut
unir toutes ces voix dans un ensemble discursif qu’on puisse définir comme la «voix
de l’AÉACUM». Il s’agit non seulement d’émettre des discours au sein de l’Université
de Moncton, campus de Moncton, mais également de contribuer aux enjeux et aux réflexions
qui affectent la société dans les domaines des arts, de la culture et de l’éducation
postsecondaire au Nouveau-Brunswick et en Acadie. Dans cette perspective, via
le blogue, la Faculté des Arts s’adresse au monde entier. Ses étudiants sont des
citoyens éduqués, informés et engagés. Nous avons la capacité et le devoir de
contribuer au développement culturel et artistique de la communauté. Le blogue
de l’AÉACUM constitue une manière, tant modeste soit-elle, d’y arriver.
Je ne veux pas vous apeurer avec ces phrases aux allures importantes ;
pas besoin de dresser une dissertation pour publier. Qu’on écrive sur un sujet
léger ou un enjeu critique, la contribution aura sa place et sa pertinence. C’est
tous ensemble et avec le temps, par l’accumulation des écrits, que le blogue se
forgera une voix, une mission et une identité, et que l’AÉACUM réussira à faire
sa place dans l’espace discursif qui nous entoure.
Je précise que les divergences d’opinions sont non seulement acceptées,
elles sont encouragées. Le débat crée les étincelles nécessaires au
développement et à la maturité des idées. Quand je parle d’«une» voix, je veux
dire l’ensemble des publications sur un même blogue, et non pas une ligne de
pensée à respecter à tout prix par les auteurs. Le blogue cherchera donc à conjuguer
sainement les perspectives.
*****
Ce
texte avait comme objectif d'établir les grandes lignes de ce que pourrait être
le blogue de l'AÉACUM. Sachez que je ne prétends aucunement en avoir présenté
tout le potentiel. Vous aurez certainement d'autres idées originales. Tant
mieux! Ceci demeure VOTRE blogue en tant qu’étudiant de la Faculté des Arts de
l’Université de Moncton, et je vous incite fortement à y contribuer à votre
manière.
L’invitation
est lancée. Parlez à vos représentants et envoyez-leur vos textes. J’ai hâte de vous
lire!
Rémi
Frenette
vp
externe, AÉACUM
erf5407@umoncton.ca
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire