lundi 15 septembre 2014

Blogue de l'AÉACUM : et c'est un dépARTS!


L’idée d’un blogue m’est venue en réfléchissant à des projets à accomplir cette année pour l’AÉACUM. Je l’ai donc proposée à notre première rencontre du conseil d’administration (C.A.), le 5 septembre dernier, et les membres ont acquiescé. Il reste désormais à définir pourquoi on veut un blogue. Que veut-on en faire? Qu’est-ce qu’on y publie? Qui s’en occupe? Qui peut y publier? À quoi cela va-t-il servir? Mais où et donc car ni or? Dans le présent texte, je propose quelques-unes de ces grandes lignes, à savoir les suivantes : le blogue doit être une voix pour les étudiants, une voix pour leurs représentants et une voix collective pour l’ensemble de la Faculté. Commençons avec des notions générales.

Grosso modo

Tous les étudiantes et étudiants de la Faculté des Arts peuvent contribuer. Le blogue est géré par le conseil exécutif (C.E.) de l’AÉACUM. Vous pouvez donc envoyer vos publications à un représentant. Au passage, le C.E. peut proposer quelques corrections en matière de grammaire et d’orthographe, mais rien de majeur ; nous ne voulons pas influencer le contenu des publications.

Ceci dit, les sujets traités doivent se rapporter, d’une façon ou d’une autre, à la vie étudiante, aux arts en général ou à la Faculté (incluant tous les départements que nous représentons, dont la liste se trouve en bas de cette page avec les adresses courriel des représentants étudiants). Nous voulons être le moins exclusif et le plus ouvert possible. En même temps, on veut que le blogue reflète les couleurs de la Faculté (qui est celle des arts), ce qui impose un minimum de cohérence thématique.

Évidemment, on n’acceptera pas les insultes et les propos diffamatoires. Par exemple, nous rejetterons un texte qui s’attaque gratuitement à un.e professeur.e. D’un autre côté, si un tel enjeu émerge (toujours en guise d’exemple), il est conseillé de l’aborder à l’interne avec vos représentants. On est là pour ça. Et si cette même situation en vient à justifier une intervention publique, le dossier peut alors devenir un article du blogue. Vous comprenez l’idée. Il s’agit de dénoncer dans les limites de ce qui est éthique, sans sauter des étapes et sans personnaliser les conflits.

Mais comprenez-moi bien : je vous invite FORTEMENT à chiâler. On en a vraiment besoin à l’Université de Moncton, particulièrement aux Arts (ce sera le sujet d’un prochain blogue).

Une voix pour les étudiants

Le blogue de l’AÉACUM veut donc VOUS donner une voix. J’ai parlé du besoin de chiâler, mais on ne se limite pas à cela. Certain.e.s voudront peut-être faire un retour sur un événement, publier un texte de poésie, émettre une critique musicale ou cinématographique, publiciser une activité départementale, sensibiliser le public à un enjeu particulier … Encore une fois, si votre sujet se rapporte d’une façon quelconque à la vie étudiante dans le cadre des arts et/ou de la Faculté, vous avez carte verte (feu vert + carte blanche, la pognes-tu?).

Par ailleurs, il me semble que cet espace de publication s’avère particulièrement utile et pertinent pour le monde des arts. Après tout, nous rassemblons des journalistes, des auteurs littéraires, des musiciens, des philosophes. L’AÉACUM regroupe une myriade de gens talentueux qui sont appelés à penser, à créer et à écrire. Qu’on soit dans les domaines des beaux-arts ou des arts (voir même dans nos facultés sœurs que sont les Sciences sociales et le Travail social), nous baignons dans un milieu hautement stimulant sur les plans artistique, culturel et social. Rouvrons les valves ; que les étudiants se «lâchent lousse»! (intellectuellement parlant, quand même)

Une voix pour vos représentants

Ce n’est pas nécessairement facile pour une association de garder ses étudiants informés et impliqués dans les dossiers qu’elle brasse durant l’année. Le lieu privilégié de discussion demeure les rencontres du C.A., organisées à peu près aux deux semaines (et auxquelles nous vous convions de participer en grand nombre, s’il-vous-plaît). Or, ces réunions n’intéressent pas tout le monde et les gens ont souvent autre chose à faire (genre travailler à temps partiel pendant des études à temps plein pour amortir les coûts déraisonnables et inacceptables des frais universitaires). Avec le blogue, les membres du C.E. (5 élus de la Faculté) et du C.A. (12 représentants constituant l'ensemble des départements) peuvent s’adresser publiquement à leurs étudiants. Il s’agit alors de les tenir à jour et d’inciter leur participation aux activités et aux discussions qui animent la Faculté des Arts.

Les élus sont invités à communiquer publiquement avec leurs étudiants mais aussi avec des gens à qui ils doivent faire passer un message. J’accorde ici une importance particulière (mais non exclusive) à ce que j’ai définit plus haut comme du «chiâlage». Les représentants ont désormais un espace pour défendre et promouvoir leurs intérêts collectifs. Qu’on pense simplement aux programmes menacés de coupures, qui ont des taux d’inscription à la baisse ou qui se sentent (trop souvent, j’en suis certain) délaissés par l’administration universitaire en termes de marketing et de campagnes de recrutement. Encore une fois, je vous invite à vous «lâcher lousse», soit en défendant, soit en promouvant vos programmes.

Une voix pour la Faculté

Globalement parlant (ou «blogualement» parlant?), le blogue de l’AÉACUM veut unir toutes ces voix dans un ensemble discursif qu’on puisse définir comme la «voix de l’AÉACUM». Il s’agit non seulement d’émettre des discours au sein de l’Université de Moncton, campus de Moncton, mais également de contribuer aux enjeux et aux réflexions qui affectent la société dans les domaines des arts, de la culture et de l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick et en Acadie. Dans cette perspective, via le blogue, la Faculté des Arts s’adresse au monde entier. Ses étudiants sont des citoyens éduqués, informés et engagés. Nous avons la capacité et le devoir de contribuer au développement culturel et artistique de la communauté. Le blogue de l’AÉACUM constitue une manière, tant modeste soit-elle, d’y arriver.

Je ne veux pas vous apeurer avec ces phrases aux allures importantes ; pas besoin de dresser une dissertation pour publier. Qu’on écrive sur un sujet léger ou un enjeu critique, la contribution aura sa place et sa pertinence. C’est tous ensemble et avec le temps, par l’accumulation des écrits, que le blogue se forgera une voix, une mission et une identité, et que l’AÉACUM réussira à faire sa place dans l’espace discursif qui nous entoure.


Je précise que les divergences d’opinions sont non seulement acceptées, elles sont encouragées. Le débat crée les étincelles nécessaires au développement et à la maturité des idées. Quand je parle d’«une» voix, je veux dire l’ensemble des publications sur un même blogue, et non pas une ligne de pensée à respecter à tout prix par les auteurs. Le blogue cherchera donc à conjuguer sainement les perspectives.

*****

Ce texte avait comme objectif d'établir les grandes lignes de ce que pourrait être le blogue de l'AÉACUM. Sachez que je ne prétends aucunement en avoir présenté tout le potentiel. Vous aurez certainement d'autres idées originales. Tant mieux! Ceci demeure VOTRE blogue en tant qu’étudiant de la Faculté des Arts de l’Université de Moncton, et je vous incite fortement à y contribuer à votre manière.

L’invitation est lancée. Parlez à vos représentants et envoyez-leur vos textes. J’ai hâte de vous lire!

Rémi Frenette
vp externe, AÉACUM
erf5407@umoncton.ca

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